Ancien champion de cyclisme, le Français Laurent Bezault a décidé de se consacrer au Tour cycliste de Côte d'Ivoire, pour en faire un événement majeur au calendrier international de l'Union cycliste internationale (Uci).
Si l'édition 2015 était effectivement estampillée ''Uci'', il reconnaît que beaucoup reste à faire pour avoir une bonne qualité organisationnelle. C'est pourquoi il lance un appel à l'État et aux entreprises, pour plus de moyens.
Quel bilan faites-vous de la 22e édition du Tour de Côte d'Ivoire, en tant que Directeur de Course ?
C'est un bilan somme toute positif. Parce qu'avec le président Allah Kouamé, avant le départ, honnêtement, on s'était posé la question de savoir est-ce qu'on allait organiser l'épreuve. Parce qu'on savait qu'on manquait de moyens. C'est pour cela que nous l'avons réduite d'une étape. Normalement, le tour est organisé sur 7 jours, mais nous l'avons réduit à 6. Il y a eu aussi des problèmes liés à l'état de la chaussée. Et puis on a ramené le nombre d'équipes à 10, alors que notre objectif était d'en avoir au moins 15 au départ. Donc tout cela étant constaté, à un moment donné, on s'est dit : il faut quand même l'organiser. Il faut le faire même si c'est à minima. C'est ce que nous avons fait et aujourd'hui il y a une certaine satisfaction parce que nous sommes allés jusqu'au bout.
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