mercredi 14 octobre 2015 par AIP

Dabou ? Réunis en assemblée générale extraordinaire au groupe scolaire Leboutou 2 de Dabou (sud, région des Grands ponts), les gens de maison en fonction au ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur et de la sécurité ont souhaité avoir un statut pour, disent-ils, réparer une injustice vieille de 62 années.

"Cela fait 62 ans que notre corporation existe, mais nos problèmes n'ont jamais été pris en compte. Nous sommes engagés par les préfets qui ont tous les moy ens pour nous licencier. Or, si nous avons un statut, ça peut nous aider'', a justifié, samedi, le secrétaire général du syndicat national des gens de maison du ministère de l'Intérieur (SYNAGEM-CI), Bléa Tapé Paul Henri, en présence des membres du Bureau exécutif national (BEN).

Et M. Bléa de révéler l'envoi de cinq correspondances en vue de rencontrer le ministre de tutelle, Hamed Bakayoko. Sans suite.

Entre autres récriminations évoquées, la modicité du salaire, la non-prise en compte des enfants, l'inexistence de primes de risques et d'affectation car l'employé, une fois embauché, ne sert que dans une résidence bien précise jusqu'à la retraite, a-t-on relevé.

Créé en 2003 au Centre d'animation et de formati on pédagogique (CAFOP) de Yamoussoukro, le SYNAGEM-CI compte a à peu près 3000 membres, note-t-on.

kkp/ask

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