mardi 20 octobre 2015 par Jeune Afrique

Sécurité, réconciliation, corruption, filière cacao, justice, diplomatie... Les candidats à la présidentielle qui affronteront Alassane Dramane Ouattara (ADO) le 25 octobre répondent aux questions de Jeune Afrique. Après Kacou Gbango, c'est au tour de Siméon Kouadio Konan.

Siméon Kouadio Konan : Non. Il y a cinq ans, nous étions dans une véritable belligérance ouverte entre deux armées. Aujourd'hui, il y a une armée réunifiée, une force dite régulière. Mais la vérité est qu'à côté, il y a encore d'autres armées parallèles : les dozos, les microbres ou tous les groupes de coupeurs de route qui pullulent.

Faut-il réviser l'article 35 de la Constitution selon lequel un candidat à la présidentielle doit être ivoirien d'origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d'origine ?

Oui. Même si cet article a été approuvé en référendum par 86% de la population, il reste problématique. Je suis favorable à ce qu'il soit retourné devant le peuple pour le solder définitivement. C'est l'une des premières choses que je ferai en tant que président de la République.

Que signifierait un fort taux d'abstention lors du scrutin présidentiel ?

Tout d'abord, il est à craindre. Cela signifierait que la Côte d'Ivoire reste encore profondément divisée, que ces élections ne concernent pas l'ensemble de la population. Cela serait un déficit grave de démocratie. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023