par L'intelligent d'Abidjan

Le Cema a animé un point de presse sur la situation militaire. Voici l'intégralité de son propos liminaire. "Je voudrais remercier la presse nationale et internationale d`avoir accepté notre invitation et d`être venu nombreux pour participer à cette réunion. Vous avez fait un rêve et nous pensons qu`il est de notre devoir de faire de votre rêve une réalité. Nous sommes engagés, dans le cadre de l`Accord politique de Ouaga qui pour nous est un processus irréversible, donc tous les faits et gestes doivent être tendus vers la réconciliation. C`est pour cela que nous avons convoqué nos frères et s?urs de la presse, pour qu`ensemble, nous puissions faire des mises au point, pour que tous nos gestes concourent à la paix. Ces derniers temps, il y a eu beaucoup d`écrits contre notre institution. Nous nous sommes demandé pourquoi est-ce que la presse tire à boulets rouges sur l`armée. Pourquoi est-ce que la presse s`en prend aux officiers, aux militaires des Forces de défense et de sécurité. Y a-t-il un objectif inavoué ? Mais nous, nous devinons aisément, puisque quand nous faisons la revue de presse, c`est pratiquement les mêmes choses. Ils s`en prennent au chef d`Etat-major, aux officiers récemment élevés aux grades de général, à tout ce qui concerne nos institutions. Je voudrais ouvrir une parenthèse pour dire que notre institution ne ressemble pas aux autres institutions. Dans le cadre civil, quand vous de la presse, vous êtes fâchés vous pouvez arrêter d`écrire, vos journaux ne paraitront donc pas. Ailleurs les gens font des sit-in, mais chez nous quand des gens ne sont pas contents, ils prennent des armes et on met dangereusement en péril la vie du pays, il faut qu`on mesure tout cela. Si je me rappelle bien, cela fait la troisième fois que nous nous rassemblons ici pour discuter de ce qui concerne vous et moi. Nous avons été clairs les dernières fois pour dire que nos portes vous étaient ouvertes et que s`il y avait des informations à demander sur n`importe quel sujet, nous étions prêts à vous les livrer. Malheureusement cela n`est pas le cas. Et nous constatons que vos écrits sont dangereux, visiblement dangereux pour la population et cela peut mettre à mal le processus que nous avons engagé. C`est parce que nous avons encore en mémoire cette triste radio dite des Milles Collines et les effets néfastes de cette presse et nous ne souhaitons pas que cela arrive en Côte d`Ivoire vu le chemin que nous avons parcouru et vu ce que nous avons fait pour que la Côte d`Ivoire soit réunifiée dans le cadre de la Flamme de la paix puis les autres actions à mener pour que notre pays retrouve définitivement la paix. C`est pour cela que nous vous avons conviés pour que vous puissiez avoir des informations vraies à livrer à la population. Un certain nombre de points ont été abordés dans la presse. On nous relate des propos disant que le chef d`état-major et certains officiers prenaient un certain pourcentage sur les primes et mieux que nous confisquions les primes des soldats. Alors il faut bien que je vous apporte des précisions à ce sujet. Le Cema, dit-on également, est immensément riche. Je voudrais rassurer les uns et les autres pour dire que le Cema n`est pas riche. Le Cema n`a que sa solde et sa prime de commandement. Si vous allez dans mon bureau, il n`y a même pas un seul coffre-fort. Le Cema ne manipule pas l`argent, ni ne voit pas l`argent des primes. Nous avons un comptable qui est M. Yapo, qui perçoit les chèques et qui remet ces chèques aux comptables des unités. Une fois qu`ils ont perçu les chèques, ils vont retirer l`argent, ils ne passent pas par l`état-major, ils vont directement vers les unités pour remettre l`argent aux éléments. La prime est individuelle, chacun appose sa signature quand il la perçue. Alors d`où vient le fait que le Cema prenne un certain pourcentage sur la prime ? Par rapport à vos écrits dans le temps, disant que des ponctions étaient perçues sur les primes, nous avons envoyé des messages pour demander aux une et aux autres de ne pas toucher aux primes des soldats. Donc jusqu`à ce jour, aucune plainte n`a été portée dans ce sens. Les primes sont individuelles. Parlant donc de l`organisation de la flamme de la paix, les journaux nous disent également que chaque soldat devait percevoir 17500f pour ce qui concerne les éléments des Fanci et 20 000f pour la garde républicaine. Il n`en est rien de tout cela. Lorsque je me suis rendu à Bouaké avec les autres généraux pour la réunion dans le cadre de l`organisation de la Flamme de la paix, j`étais avec le Commissaire Kattié qui est ici présent. Nous n`avions perçu au départ d`Abidjan aucune (solde). Le rassemblement s`est fait à Yamoussoukro pour me permettre de donner des conseils d`usage à ceux qui devaient partir à Bouaké. A l`issue de ce rassemblement, les gens ont posé des problèmes d`argent, je leur ai dit que je n`ai pas d`argent. Et que c`était à Bouaké qu`on devait recevoir la solde. Parce que dans le cadre de l`organisation de la Flamme de la paix, il y a un comité qui a été mis en place et ce comité était présidé par le Premier ministre lui-même avec une sous-commission chargée des finances et c`est cette sous commission qui a remis la somme de 20 000 000 de francs. (Je vais vous faire le détail tout à l`heure). Donc le colonel après m`avoir rendu compte de la réception de cette somme, m`a dit que le point concernant l`effectif n`était pas exact parce qu`il y avait encore des éléments que s`étaient rajoutés. Je lui a dit vous vous demerdez, mais faites en sorte que chacun ait son argent?. Il a pris dans les caisses du commissariat des Armées la somme de 1774 000 Fcfa, qu'il a ajouté à la somme de 20 000 000 Fcfa, ce qui fait au total : 21 774 000 Fcfa et chacun a perçu 3000f par jour en raison de 4 jours donc chacun a perçu 12500 Fcfa. Nous étions partis pour faire trois jours mais nous avons pris un certain nombre de mesures donc certaines unités devaient rentrer lundi, donc nous avons pris en compte lundi. Et cette somme a été remise aux éléments au prorata des effectifs. Certainement je n`ai pas vu cet argent, je n`ai fait que donner des instructions et tous ceux qui ont perçu cet argent, ont chacun fait une décharge. Le nom des officiers est disponible. Pour ce qui concerne, la ligne de front, il y a près de 700 éléments qui étaient partis, la somme a été perçue par le Cdt Kablan. Pour les éléments du Gspr, qui étaient au nombre de 100, la somme a été perçue par le commissaire Monnet. Pour les éléments de la garde républicaine, qui étaient au nombre de 410, la somme a été perçue par le colonel Abi Jean, la police (210), somme perçue par le commissaire Yoro. Gendarmerie (252), somme perçue par le commandant Abé Séka. Eléments de la musique (60), somme perçues par le lieutenant Anigra. Eléments devant rendre les honneurs aux présidents arrivés dans le cadre de la Flamme de la paix (610), somme perçue par le Cdt des troupes, Cdt Assi. Les éléments étant à Bouaké, le Premier ministre a entrepris de faire une tournée pour les saluer. Il a alors remis aux éléments la somme de 5 millions de Francs. J`étais à Yamoussoukro. Je n`ai pas assisté au déplacement du Premier ministre et c`est le colonel Kuié ici présent qui m`a appelé pour me rendre compte cette en somme. Les instructions que j`ai données au colonel étaient de lui dire de garder cette somme. Parce qu`en fin de mission, toutes les unités devraient arriver à la garde républicaine, pour que nous puissions nous assurer du fait que tous les éléments étaient rentrés. Afin que chacun rejoigne Abidjan. Mais malheureusement, certains étaient déjà rentrés à Abidjan. Donc arrivé ici, j`ai demandé au colonel Kuié de remettre cette somme de 5 millions au colonel Dasset qui lui, l`a remis au colonel Yapo pour que la somme soit remise aux intéressés. Ce qu`a fait d`ailleurs le colonel. Sur les 5 millions, chacun a perçu la somme de 2720F. J`ai bien demandé au colonel de faire des décharges. Chacun a mis son grade, son nom et a signé vous pourrez vérifier ces documents a la fin. Alors d`où vient le fait qu`on dise que le chef d`état-major a confisqué par devers lui la prime des soldats ? C`est déplorable parce que vous seriez venus vers nous que nous vous aurions donné l`information vraie. Voilà donc mesdames et messieurs ce que je voudrais dire concernant les primes. Je ne manipule pas l`argent. Je ne vois pas cet argent. Et le chef d`état-major n`a pas au niveau de l`état-major, un compte avec à l`intérieur de l`argent. Nous ne recevons aucun sous pour l`entretien du casernement. Que ce soit au niveau de l`état-major que dans les unités. Donc, je tenais vraiment à apporter cette précision. On parle aussi des grades. Avec l`élévation de certains officiers au grade de général. Alors on dit que c`est parce que Wattao a mis les pieds sur l`esplanade de la présidence, donc par le simple fait d`y avoir mis pied, c`est la reconnaissance de fait de ses grades et que c`était en compensation de cette reconnaissance qu`on nous attribué ces grades. Je voudrais vous rassurer, Mesdames et Messieurs pour vous dire que la question des grades des Fafn n`a pas encore eu de solution. Nous travaillons avec nos frères des Forces nouvelles dans le cadre des Accords politiques de Ouaga. Vous savez qu`ensemble, nous avons mis sur pied le Centre de Commandement Intégré et nous sommes en train de travailler avec eux, dans ce cadre, pour dans un premier temps, pacifier l`ex-zone de confiance, pour ramener la confiance au niveau des populations et permettre à tous ceux qui ont quitté ces zones et rejoindre leurs localités. Le travail qui est mené sur le terrain est un travail satisfaisant fait par les différentes brigades mises sur pied et dans les contacts que nous avons avec eux, nous faisons en sorte que la confiance naisse et que nous puissions travailler ensemble. Mais, nous n`avons pas encore trouvé de solution concernant les grades et nous attendons qu`on nous fasse des propositions et qu`on nous donne des solutions et ces solutions seront portées à votre connaissance mais pour le moment, nous n`avons pas discuté de ces problèmes de grades. Pour avoir les grades, il faut se conformer à un certain nombre de dispositions légales. D`aucuns disent que le Cema chaque année franchit un grade, ça c`est à vérifier. Parce que l`info que vous n`avez pas, c`est qu`avant que je n`aille sur la ligne de front, étant lieutenant colonel, ça fait quand même cinq ans. Cinq ans que je suis lieutenant colonel. Avant de partir sur la ligne de front donc je ne suis pas parti sur la ligne de front jeune lieutenant colonel. Je ne veux pas m`étendre sur ces dispositions légales. Mais, sachez que dans l`armée, quand vous travaillez, quand vous êtes discipliné, (ce sont des facteurs qui sont pris en compte) et c`est sûr que si nous sommes arrivés à ce stade, ceux qui nous nomment, ceux qui apprécient notre travail, l`ont certainement bien apprécié pour qu`ils puissent nous donner ces grades. Ce ne sont pas des grades usurpés. Il faudrait que vous le sachiez. S`il y a donc parmi vous des gens qui sont intéressés par les modalités d`attribution des grades (parce que moi je ne vais pas répandre ça dans la presse), et puisqu`il y a des affaires judiciaires, je me tiens à votre disposition pour que vous puissiez venir ici suivre une formation là-dessus, pour que vous soyez à même de mieux informer la population. Donc nous nous tenons à votre disposition pour vous apporter ces informations mais il serait bien que vous veniez pour subir la formation. Voici les points sur lesquels nous avons été interpellés auxquels j`attendais également apporter des précisions. Je voudrais tout simplement mesdames et messieurs, de la presse nationale et internationale, vous dire que nous traversons une période sensible pour notre pays. Il serait souhaitable que chacun d`entre nous, jette un peu un coup d`?il en arrière pour voir d`où nous venons et où est-ce que nous en sommes aujourd`hui. Que les exemples des autres pays puissent nous inspirer. Voyez-vous nous sommes à la traine. Les autres pays tout autour de nous, se développent à une vitesse vertigineuse. Vous vous avez au moins la chance de sortir de la Côte d`Ivoire et voir ce qui se passe. De grâce, ayons à l`esprit, l`intérêt supérieur de notre pays. Il serait souhaitable que vous qui constituez le quatrième pouvoir (Kakao l`a dit tout à l`heure), vous avez un rôle très important à jouer, vous puissiez joindre vos efforts aux nôtres pour que nous puissions, ensemble, sortir notre pays de cette situation. Vos écrits, je l`ai souligné tout à l`heure, sont excessivement dangereux, non pas pour nous mais pour vous. Nous, depuis que nous avons été choisis pour commander les opérations sur la ligne de front, nous savons que nous avons pris rendez-vous avec la mort. Donc nous n`avons aucune crainte. Nous sommes sereins, calmes et avons le moral qu`il faut pour faire notre travail. Nous savons aussi qu`étant à ce haut poste de commandement, tous nos faits et gestes ne peuvent pas être appréciés par les uns et les autres. Parce que par moment, nous sommes appelés à prendre des sanctions, à relever ceux qui ne font pas leur travail. Alors croyez-moi ce n`est pas du goût de tout le monde. Nous sommes prêts pour les critiques. Nous sommes prêts à être vilipendés. Voyez-vous-même le Christ qui est venu pour nous apporter la paix et nous délivrer de nos péchés, combien de fois il n`a pas été vilipendé, à plus forte raison nous les humains. Cela ne nous fait nullement pas peur. Mais, pour vous qui constituez le quatrième pouvoir, qui avez le devoir d`informer la population, nous pensons que vous avez un rôle capital à jouer. Et pour le faire, c`est très simple. Il suffit d`aller à la source pour avoir la bonne information. Nos portes ne vous sont pas fermées. Ni ici dans l`armée, ni dans la gendarmerie, ni dans les autres institutions des Forces de défense et de sécurité. Il faut que nous puissions coopérer pour que chacun puisse ajouter sa petite pierre à la reconstruction de notre pays. Je tenais à vous le dire parce que cela me tient particulièrement à c?ur. Nous avons ensemble eu un séminaire mais malheureusement, nous n`avons pas eu le temps de signer le moratoire, il est bien qu`on le fasse, pour que vous livriez à la population, les informations qui sont vraies et que nous qui sommes les FDS, garants de la sécurité, nous apportions la sécurité pour que vous puissiez faire ce travail. Qu`on se penche un peu sur les acquis de ce séminaire pour que, ensemble nous puissions signer ce moratoire. Alors si j`ai tenu à vous faire venir, ce n`est pas parce que vos écrits nous émeuvent, non. Comme je l`ai souligné plus haut, nous sommes habitués à prendre les coups. Par décret, nous avons été nommé par le Président s`il estime que le travail que nous faisons n`est pas satisfaisant, nous ne sommes pas les seuls, nous laisserons la place à d`autres pour continuer le travail. Cela ne nous effraie nullement pas. Parce que chacun à un moment donné de l`histoire de notre pays, doit apporter sa petite pierre. Et nous nous estimons que nous avons apporté la nôtre. Qu`elle soit mauvaise ou bonne, nous avons quand même apporté notre pierre. Mais vous, de grâce, mettez balle à terre parce que vos écrits ne vous honorent pas. C`est souvent des faits erronés. Voyez même dans mon curriculum vitae, mon épouse, c`est ma mère défunte et on retrouve ça sur internet. Venez à la source et on vous donnera le papier qu`il faut pour mettre dans votre journal. Parce que des éléments, on sait comment ça se passe, vous envoient des SMS, et je ne suis pas sûr que tous ces écrits reflètent ce que pensent les FDS. Des éléments consciencieux, disciplinés, qui ont amené notre pays à rester debout, qui ont permis aux institutions de vivre depuis le 19 septembre, se compteraient comme ça, je ne suis pas sûr que ça vienne de nos éléments parce que nous les connaissons. C`est peut-être deux ou trois personnes, un peu chiffonnées par la promotion au grade de général de division du Cema, qui vous envoient des SMS et qu`on se fie à ces SMS pour faire croire que le Cema est voleur. J`ai reçu une éducation religieuse, mon père est pasteur, je n`arrête pas de le dire, et je ne prendrai pas un seul pot de vin appartenant à un soldat. D`ailleurs, mes collaborateurs me connaissent. Dès qu`il y a un problème d`argent, je leur dit allez-y voici les instructions, faites-le. Ayez les preuves à l`appui. Dite-le, le Cema n`est pas un voleur. Les autorités financières, elles le savent, qu`on ne nous donne pas d`argent frais, donc je suis sûr que quelque part, elles rient sous câpes. Non je voudrais vraiment qu`on mette balle à terre pour l`intérêt de notre pays. Pensons à notre pays, faisons en sorte que notre pays aille à la paix pour que chaque Ivoirien puisse travailler comme il se doit. Pour que nos frères puissent aller à l`école. Il faut éviter de mettre le feu à notre pays, parce que si c`est le cas, vous et moi ne serons pas épargnés. Ne pensez pas que si vous attisez le feu, vous allez avoir l`autorisation de sortir, on fermera les frontières et puis on va tous consumer ensemble. Ah oui si le feu est bon, il faut bien que tout le monde touche au feu. De grâce, ne nous sommes pas vos ennemis. Nous avons une mission, celle de défendre les intérêts de la République. Je sais que vous êtes affiliés à des partis politiques, et c`est selon des bords. Mangou est bon selon les bords. Il y a de cela quelques années, un journal, parce que nous faisions notre travail républicain, parce que nous avons défendu le pouvoir qui était en place, m`a pommadé dans tous les sens. Ce journal même, à ma place pleurait, compte tenu des difficultés que je vivais. Aujourd`hui parce que je continue de faire mon devoir républicain, on tire sur moi, le même journal tire sur moi, comment voulez-vous qu`on vous prenne au sérieux ? Nous avons une mission, c`est de défendre la République. Si demain, le président Gbagbo n`est pas là, nous continuerons cette mission avec celui qui viendra. Il faut que cela soit, compris et sachez que l`armée n`est pas votre ennemi. Vous et nous devons collaborer. Ces derniers temps lorsque des gens s`en prenaient aux organes de presse, vous êtes venus voir le général Kassaraté pour lui dire de faire des pieds et des mains pour qu`on puisse garder vos organes. Le général m`en a parlé. Je lui ai dit qu`après la flamme de la paix, on allait vous convoquer pour voir dans quelle mesure on allait vous aider à travailler. Donc nous ne sommes pas des ennemis. Mais vous, vous vous en prenez à nous. Je ne sais pas pourquoi. On vient vous remettre, nos documents officiels. Des documents émanant de l`Armée qu`on met dans un journal, mais vous portez atteinte à la vie de la nation, mais vous êtes là-dedans, vous êtes concernés. On publie nos tableaux d`avancement. Le Cema met en alerte maximum les troupes parce qu`il y a des infos, on publie le message. Qu`est ce que vous nous voulez ? Je pense que votre devoir de conscience vous permet de dire que ce document est confidentiel, nous on ne peut pas le faire, vous nous auriez rendu service Parce que nous savons aussi que dans nos rangs, il y a des gens qui agissent en sous-main. J`ai une mission de travail avec vous et j`entends de continuer avec vous Nous vous avons appelés parce que la population informée a pris peur, panique, donc nous avons jugé opportun de vous apporter cette information pour que vous puissiez la livrer à la population. Tout simplement parce que nous nous sommes inscrits dans un processus que nous disons irréversible. Et nous voulons tenir jusqu`au bout, quoique cela nous coûte, parce que si nous ratons l`accord politique de Ouaga, ça va être dûr. On a rejeté toutes les autres résolutions, nous même nous nous sommes assis, nous avons discuté pour avoir un accord, qu`est ce que vous, voulez qu`on fasse s`il ne marche pas ? Alors je veux vous exhorter au travail, à la conscience, à la rigueur. Je compte véritablement sur vous. Le peuple ivoirien compte sur vous. Nos responsables comptent sur vous pour qu`ensemble, nous puissions unir nos efforts pour aller à la paix. Je vous remercie?.

Propos recueillis par Valery Foungbé

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