par Abidjan.net
Le projet de Cohésion Sociale des Régions Nord du Golfe de Guinée (COSO), après deux ans de mise en ?uvre, réalise dans le Gontougo, 182 infrastructures sociales de base, d?un montant total de 3 214 867 796 FCFA. Un investissement conséquent qui améliore, l?accès aux infrastructures communautaires de bases selon Kouassi Mlan Estelle, Cheffe d'Antenne Régionale du projet COSO dans le District du Zanzan à 197.614 bénéficiaires (directs et indirects) pour 99 localités du Gontougo.Des résultats satisfaisants qui ont pu être observés du 26 au 28 mars 2025, par les médias à l?occasion d?un voyage de presse initié par le projet.Au nombre des réalisations, les journalistes ont visité les infrastructures ultra-modernes respectueuses de l?environnement. Il s?agit entre autres de la construction et de la réhabilitation d?infrastructures socio sanitaires de base (école, centre de santé, point d?eau), des activités de développement économique local (marchés ruraux, parc à bétail, périmètres agricoles et maraichers), des activités socio-culturelles portées par les jeunes (foyer, préau, sport, etc.). Les étapes les plus marquantes de cette mission dans l?est du pays, ont été la visite du collège de proximité base 2 du village de Soko ; les nombreuses réalisations du village de Duakouamé, dont un dispensaire rural équipé, ainsi que le dispensaire rural de Dadiasse-Abrikokro, des localités frontalières au Ghana.A Soko, la réalisation du collège de proximité répond pour le secrétaire du Comité de développement villageois (CDV), Sié Brahima Adamo, à une volonté manifeste des communautés. « De la 6ème à la 3ème, je faisais 9 km pour aller prendre des cours au Lycée moderne de Bondoukou.C?était fatiguant et stressant. J?ai échoué dans mes études, du fait de cette situation. Grâce au projet COSO, mes enfants et petits-enfants n?auront plus à souffrir pour aller à l?école », s?est réjoui le représentant du CDV de Soko.A en croire, le secrétaire du CDV de Duakouamé, Adaye Kouamé Atcheremi Désiré, ce dispensaire était également une priorité pour sa communauté. « Je suis ravi et soulagé. Aujourd?hui, nous n?avons plus besoin de nous déplacer pour bénéficier de soins de santé », a-t-il affirmé.En présence des autorités administratives, élus locaux et chefferies traditionnelles, Kouadio Brafo, président du CDV de Dadiasse-Abrikokro a présenté l?approche de Développement Conduit par les Communautés (DCC), une démarche qui met les communautés bénéficiaires au centre des décisions.A travers des fiches détaillées (plan de localisation du village, choix des priorités etc?), M. Brafo a retracé le processus participatif qui a abouti à la réalisation du dispensaire. « Nous avons énuméré nos difficultés dans le CDV. Et notre première doléance était la construction d?un dispensaire, vu que celui que nous fréquentions se trouvait à 8 km de notre village. (?) Nous prenons l?engagement de protéger ce beau bâtiment », a rassuré Kouadio Brafo.Deux ans après le démarrage du projet COSO, ce sont 75000 personnes qui ont accès aux services socio-économiques et aux infrastructures construites ou réhabilités, environ 7500 nouvelles opportunités d?emploi créées à la suite des activités du projet et 750 infrastructures socio-économique de base construits ou réhabilités. C?est aussi, plus de 2000 agriculteurs atteints par des biens ou des services agricoles, plus de 3000 bénéficiaires aux capacités locales renforcées et 137 utilisateurs actifs mensuels des applications de Développement communautaire. Le projet de Cohésion Sociale des Régions Nord du Golfe de Guinée est né d?une initiative de 4 pays. Il s?agit notamment de la Côte d?Ivoire, du Bénin, du Ghana et du Togo, avec un soutien technique et financier du Groupe de la Banque Mondiale.Ce projet propose à travers une approche régionale des réponses locales aux problématiques de Fragilité, Conflits et Violence (FCV) dans les régions cibles. CT