par Fraternité Matin
Les cadres de Dabou, toutes tendances confondues, loin des chapelles politiques ont décidé de se donner les moyens pour développer leur localité. Après des hésitations, en rapport avec les querelles politiciennes, ils viennent enfin de mettre en place l'Union des Nigbessi pour le développement du Leboutou (Unidel). L'investiture de cette nouvelle organisation qui a vu le jour en septembre 2006 a eu lieu samedi dernier au centre culturel de Dabou. Les Nigbessi sont les hommes et les femmes qui auront la charge de gérer le pouvoir traditionnel de cette cité durant 5 ou 6 ans. Selon les initiateurs de ce grand rassemblement de cadres, la création de cette union est rendue nécessaire dans la mesure où en réalité, les autochtones, Adjoukrou, ne prennent pas part suffisamment au développement de la ville. La création d'une structure apolitique constitue une prise de conscience qui favorisera l'apparition d'une chaîne de solidarité entre les membres de la classe d'âge Nigbessi. Elle contribuera à la recherche de solutions appropriées aux différentes difficultés que connaît le peuple Adjoukrou. Et lui donnera les moyens d'améliorer ses conditions de vie et de travail. Par la mise en place des outils de gestion des initiatives et ressources communautaires. Mme Jacqueline Lohoues-Oble, présidente de l'Unidel et les membres de son bureau ont été investis.
Kouamé Alfred Correspondant